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Il était une fois...

La découverte de mon animal totem

J'ai rencontré mon animal totem au cours d'une méditation guidée collective avec mes camarades apprenants de l'Institut Transitions lors d'un week-end "feel good" en Ardèche. Je le voulais marin et je fantasmais une baleine, un dauphin, une tortue, quand tout à coup elle m'est apparu, sur la frange, pile devant moi, postée : la coquille Saint-Jacques.

La sentinelle écologique ?

La coquille Saint-Jacques est une sentinelle écologique, c'est-à-dire une espèce dont la sensibilité sert d'indicateur précoce des changements de l'environnement d'un écosystème donné.  Elle alerte sur la sédimentation marine, la pollution marine ou le réchauffement climatique, grâce à la coquille utilisée comme une machine à remonter le temps : elle archive les variations de son environnement.

L'écobiographie

J’ai découvert le concept d'écobiographie, dans l'ouvrage de Jean-Philippe Pierron « Je est un Nous, enquête philosophique sur nos interdépendances avec le vivant » Actes Sud. Mondes Sauvages. 2021

L’écobiographie renvoie à la question « Qui suis-je ? » mais il s'agit de raconter notre histoire en intercalant entre l’écriture (graphie) et soi (bios) le rôle tiers du milieu naturel (oïkos).

L’écobiographie est d’abord un exercice de soi qui consiste à s’interroger sur la manière dont nos relations à la nature sont pour nous consistantes et constituantes et développer nos capacités à se comprendre comme vivant parmi les vivants en vue d’une autre manière de faire monde commun.

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